Pour nôtre dernier jour a USHUAIA, nous recevons un message d'HUGO, habitant BUENOS AIRES, il nous invite à résider chez lui quelques jours.
Le contact est très compliqué car nous ne pouvons communiquer que par SMS.
HUGO nous informe que la capitale est paralysée par une coupure de courant générale due à une vague de canicule et forcément il n'y a plus d'internet.
Tant bien que mal il arrive à nous communiquer son adresse et quelques infos pour nous y rendre depuis l'aéroport.
JEUDI 8 NOVEMBRE 2012
Nous quittons la grande ville de l’extrême sud par avion. Il pleut et il fait froid...
12h30, arrivée à BUENOS AIRES.
Il y fait terriblement chaud. On se change dans l'aérogare. Avec nos tenues hivernales on a plutôt l'air ridicules.
L'aéroport fonctionne normalement et nous nous rendons sans trop de difficultés à l'adresse que nous a communiqué HUGO.
Quartier cossu, maisons individuelles accolées de style Anglais.
Hugo, un jeune papy argentin, nous attend. Pas de lumière, pas de téléphone,...
Sa première réaction, il s'étonne du poids de mon sac et s'empresse de le peser, ce que je n'ai jamais fait... 26 kilos!
On apprend que la veille, probablement à cause de la chaleur et de la surconsommation d'électricité, les climatiseurs fonctionnant à fond, des transformateurs ont fondus en chaine, provoquant l’arrêt général de l'alimentation électrique. Les autorités annoncent 850.000 foyers touchés.
Depuis, les compagnies essayent de réparer mais c'est très lent et la plupart des magasins, restaurants, sont, soit fermés, soit ont installé des générateurs individuels.
Quelques feux tricolores, seulement, fonctionnent.
C'est impressionnant. Ce qui arrive dans une des plus grandes capitales du monde, plus de 12 millions d'habitants, pourrait arriver chez nous !
On fait connaissance, on s'installe, Hugo nous remet la clé de la maison car il travaille et tient à ce que nous ne soyons pas dépendant de lui.
On pars faire un tour dans le quartier, histoire de nous repérer.
Nous voici à quelques pâtés de maisons plus loin, sur une des plus grandes avenues de la capitale. Magasins fermés ou dans l'obscurité. Feux tricolores en panne.
Dans une agence de voyage, nous nous informons sur la visite des CHUTES D'IGUAZU, une cascade monumentale, à cheval sur l'argentine et le Brésil, il nous en couterait la bagatelle de 800 Euros pour quatre jours. Avions et hôtel, mais certains frais en plus à nôtre charge...
Si on trouve pas moins cher on laissera tomber car cela flinguera nôtre budget.
Sortant de l'agence, il fait déjà nuit et l'avenue est dans le noir. Seuls quelques lampadaires fonctionnent.
Pour manifester leur mécontentement les voitures clac-sonnent et les gens aux balcons tambourinent
sur des casseroles. Ça fait un de ces raffut...
Hugo, a fait intervenir un électricien privé qui a bidouillé et réussi à remettre du courant. Bien sur l'intervention n'est pas gratuite.
La plupart des voisins font fonctionner des groupes électrogènes ou sont dans le noir.
C'est le cas d'un voisin, de l'autre coté de la rue, et qui est handicapé. Solidarité, oblige, Hugo fait passer aux plus hautes branches des arbres de la rue une rallonge électrique de chez lui à la maison de son voisin.
On dine ensemble avec des pizza que nous avons acheté et un bon vin Argentin.
Il continue à faire très chaud toute la nuit.
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